Saviez-vous que…
Le sirop d'érable contient plus de vitamines et minéraux que le sucre blanc et le sirop de maïs.
Des questions concernant l’érable ?
Ses origines
- au tout début -
La coutume de recueillir l’eau d’érable et de la faire bouillir pour en obtenir du sirop nous vient des Amérindiens. d’érable. Ils avaient découvert la richesse de l'érable et de son eau bien avant l'arrivée des nouveaux colons. Les Amérindiens pratiquaient une entaille avec leur tomahawk. Ils fixaient ensuite un copeau de bois sous l'entaille afin d'acheminer l'eau d'érable vers un récipient d'écorce. La sève ainsi recueillie était alors bouillie dans des contenants d'argile pour obtenir du sirop d'érable.
- De 1600 à 1950 -
Peu à peu, ils ont transmis leur savoir aux colons. Les méthodes ont ainsi évolué au cours des années. Le copeau de bois est devenu un chalumeau en bois de cèdre, qu'on appelait «goudrelle». L'acériculteur enfilaient leurs raquettes et leurs plus chauds attributs pour entailler les érables, puis recueillir l'eau d'érable dans les chaudières.
Puis, les acériculteurs ont commencé à produire le sucre du pays, soit l'équivalent du sucre d'érable de nos jours. Les moules étaient taillés à la main dans du bois dur. Les recettes se transmettaient de génération en génération. Au fil du temps et des saisons, le temps des sucres devint une tradition.
- 1950 -
Les exploitations étant plus grandes et les techniques de cueillette se raffinant, il faut parfois ramasser l’eau d'érable deux ou trois fois par jour. On modifie donc certains équipements pour les adapter aux nouvelles exigences de ce mode de production. On remplace le seau de bois par une chaudière en aluminium. La cabane à sucre telle qu’on la connaît se transforme elle aussi. Du lourd chaudron de fer, on passe à l’évaporateur qui intègre des thermomètres et un flotteur pour contrôler le niveau et l’entrée de l’eau d’érable.
- 1970 -
Au milieu des années soixante-dix, la technologie fait son entrée dans le secteur acéricole avec le développement des réseaux de tubulure dans les érablières du Québec. Ces conduits, en matière plastique, remplacent seaux, tonneaux, chevaux et tracteurs. Grâce à un système de pompe à vide (système de vacuum), l’eau d'érable va directement de l’arbre aux réservoirs d'entreposage du sirop d’érable. Chaque chalumeau est relié à ce système et le démarrage est automatique dès que la température est assez élevée pour une coulée.
- 1980 À AUJOURD'HUI -
L’apparition de la technique dite d’osmose inversée dans les années 1980 est une autre révolution technologique. L’utilisation d’une membrane d’osmose inversée pour la concentration partielle de l’eau d’érable respecte l’esprit et la lettre de la réglementation concernant les produits de l’érable, puisque cette technique ne peut être assimilée à du raffinage.
Cette technologie permet de concentrer les éléments solubles dans l’eau d’érable. Elle permet de diminuer les coûts de production et les heures de travail des familles d’acériculteurs, mais elle conserve intacts le goût et les caractéristiques qui font des produits de l’érable un sucre particulièrement naturel et apprécié depuis plusieurs centaines d’années.
Source : Fédération des producteurs acéricoles du Québec
La coulée
L’érable à sucre transforme en sucre l’amidon constitué au moment de sa croissance. Le sucre se mélange avec l’eau absorbée par les racines de l'érable et sucre légèrement l’eau d’érable. Au printemps, au moment du réchauffement des températures, l’eau qui se trouve dans le tronc et les racines prend de l’expansion et provoque une pression à l’intérieur de l’arbre.
L’alternance de nuits froides, quand la température est en dessous de zéro (gel), et de journées où la température est au-dessus de zéro (dégel), favorise la coulée de l’eau d’érable, qui est ensuite transportée par tubulure vers la cabane à sucre. On retrouve dans celle-ci un évaporateur dans lequel l’eau d’érable est transformée en sirop d’érable par évaporation. Il faut en moyenne 40 litres d’eau d’érable pour obtenir un litre de sirop.
Source : Fédération des producteurs acéricoles du Québec
Valeur nutritive
Le sucre, le sirop de maïs et le sirop d’érable sont-ils tous pareils? Pas tout à fait! Bien qu’il s’agisse de trois matières sucrantes, le sirop d’érable contient plus de minéraux et de vitamines que ses deux comparses.
Une portion de 60 ml de sirop d’érable offre 100 % de l’apport nutritionnel de référence en manganèse, 37 % de l’apport en riboflavine, 18 % de l'apport en zinc, 7 % de l’apport en magnésium et 5 % de l’apport en calcium et en potassium.
PAR PORTION DE 60ml (_TASSE, EN % VQ1) :
Sirop d'érable
- Manganèse
- 100
- Riboflavine
- 37
- Zinc
- 18
- Magnésium
- 7
- Calcium
- 5
- Potassium
- 5
- Calories
- 217
Miel
- Manganèse
- 3
- Riboflavine
- 2
- Zinc
- 2
- Magnésium
- 1
- Calcium
- 0
- Potassium
- 1
- Calories
- 261
Sucre de table
- Manganèse
- 0
- Riboflavine
- 1
- Zinc
- 0
- Magnésium
- 0
- Calcium
- 0
- Potassium
- 0
- Calories
- 196
Cassonade
- Manganèse
- 9
- Riboflavine
- 0
- Zinc
- 1
- Magnésium
- 7
- Calcium
- 5
- Potassium
- 6
- Calories
- 211
1VQ : La valeur quotidienne est l’apport d’un nutriment jugé satisfaisant pour répondre aux besoins quotidiens de la plupart des gens.
Sources : Fédération des producteurs acéricoles du Québec & Fichier canadien des éléments nutritifs, 2007 (Santé Canada)